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Utiliser une balise de distanciation et respecter  la vie privée : oui c’est possible! - 17 août 2020

Flash info / Utiliser une balise de distanciation et respecter la vie privée : oui c’est possible!

Dans le contexte de pandémie mondiale de COVID-19, chaque personne doit réapprendre à se distancer au-delà des comportements appris. Cet apprentissage est d’autant plus vrai en milieu de travail, où il est parfois difficile de maintenir une distance entre collègues. Pour les employés qui doivent se réapproprier des comportements acquis et naturels, certaines mesures, comme des balises de distanciation physique, ont été mises en place afin de les aider. Tant pour la sécurité des employés que pour celle de l’entreprise, les balises de distanciation physique permettent de localiser rapidement les foyers d’infection potentiels, mais également de les prévenir de manière efficace. Comment faire pour instaurer ces pratiques de façon respectueuse pour les employés? Quelles sont les mesures à mettre en place pour s’assurer de l’appui des utilisateurs, employés et partenaires? Respecte-t-on la vie privée en utilisant ces méthodes? Voici les questions auxquelles nous répondrons dans cet article.

Doit-on obtenir le consentement de chaque employé pour intégrer la balise aux pratiques d’entreprise?

Bien qu’il soit fortement recommandé d’obtenir l’appui des employés et de les informer, l’employeur n’est pas tenu de demander le consentement des employés pour intégrer le port de la balise en milieu de travail. Le port de la balise est une mesure considérée raisonnable, car les moyens (porter la balise) pour protéger l’employé sont justifiés pour assurer sa sécurité et minimiser son risque d’être en contact avec la COVID-19. Si l’ajout de la balise aux pratiques de travail est jugé nécessaire et raisonnable pour protéger l’employé, les mesures de surveillance peuvent donc être imposées.

Une loi pour protéger les employés

Selon l’article 51 de la Loi sur la santé et la sécurité au travail (LSST), « […] l’employeur doit mettre en œuvre des mesures d’identification, de contrôle et d’élimination de ce risque biologique ». On y mentionne également que les employeurs sont tenus d’intégrer des pratiques de distanciation physique telles que, par exemple, l’utilisation des outils technologiques pour les communications entre les travailleurs (référence).

Par ailleurs, pour s’assurer que les employés comprennent pourquoi il est essentiel de porter la balise en milieu de travail, il est primordial de bien les informer sur le fonctionnement de la balise. Voici en détail comment les balises traitent les données.

Collecte, partage et conservation des données : comment fonctionne Kencee U2?

La balise de distanciation physique Kencee U2 a été développée pour permettre aux employés et employeurs de travailler de façon sécuritaire. En émettant un signal sonore, elle rappelle immédiatement aux employés trop près de s’éloigner. Par le fait même, la balise enregistre l’interaction problématique entre ces 2 employés. Cela étant dit, la balise devient un outil utilisé par l’employeur pour remplir son devoir de protéger ses employés. En effet, selon le Conseil du patronat du Québec, «l’employeur a l’obligation de prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer la sécurité physique de ses travailleurs sur les lieux de travail (Article 51 de la Loi sur la santé et la sécurité du travail). La protection de ses employés face à la propagation de la COVID-19 en fait partie» (référence). Il incombe ainsi à l’employeur de fournir un environnement de travail sécuritaire à ses employés face à la pandémie de COVID-19.

Collecte des interactions à risque : respecter l’anonymat des employés

Tel que mentionné précédemment, pour protéger les employés trop près les uns des autres, la balise Kencee U2 émet un signal sonore si 2 individus se trouvent à moins de 2 mètres. Elle leur rappelle ainsi de s’éloigner, car cette interaction peut mettre leur sécurité en danger. La balise enregistre alors l’interaction à risque entre les employés. Si un de ces employés devait, dans le futur, recevoir un diagnostic positif de COVID-19, l’employeur pourrait retrouver dans le système une liste des employés à risque d’avoir été en contact avec ce dernier. Il pourra simplement envoyer un message pour les prévenir du risque de contamination. Il n’aura jamais à nommer directement l’employé infecté.

D’une part, cela évite à l’employeur d’avoir à nommer un employé et le cibler comme personne infectée et d’autre part, cela permet à l’employé concerné de garder l’anonymat. Celui-ci pourra éviter le jugement et la stigmatisation dans son milieu de travail, un scénario souvent rencontré lors des éclosions massives de cas. Enfin, seuls les employés ayant eu une interaction à risque recevront des directives sur les mesures d’isolation ou de sécurité recommandées. Ces mesures éviteront de devoir isoler tout un secteur ou pire, le milieu de travail complet.

Partage et conservation des données: contrôler des interactions à risque

Notre équipe applique les règles et recommandations sur la protection de la vie privée. Notre rôle-conseil est donc de s’engager auprès de nos clients afin de s’assurer qu’ils respectent la vie privée de leurs employés pour les protéger. La balise est conçue en fonction de respecter la loi sur la vie privée. Nous encourageons nos clients à en faire bon usage. Le partage et la conservation des données doivent ainsi être utilisés à des fins de santé et sécurité seulement.

Utiliser Kencee U2 : quelles procédures doit-on mettre en place pour obtenir la collaboration des employés?

Avec la multitude d’informations qui circulent tant sur la distanciation physique que sur les mesures à mettre en place, il importe à l’employeur de fournir les renseignements justes et clairs sur la balise à ses employés afin de faciliter le changement de procédure en milieu de travail. Comment faire?

Rassurer les employés

Afin de rassurer les employés, il est important de leur présenter le fonctionnement de la collecte de données. Celle-ci est très minime et vise à diminuer le risque de contamination pour chaque employé. De plus, comme mentionné précédemment, la balise permet à chaque personne recevant un diagnostic positif à la COVID-19 de conserver l’anonymat tout en protégeant ses collègues.

Miser sur la santé-sécurité

Les employeurs ont comme devoir de protéger leurs employés. Pour ce faire, ils doivent les aider à revoir les méthodes de travail au niveau de la salubrité et de l’hygiène en milieu de travail. Ils doivent aussi les soutenir dans leurs interactions au travail. La santé et sécurité au travail peuvent donc être renforcées par l’utilisation des balises. De plus, cela permet de cibler rapidement les employés ayant eu des interactions à risque et contrer les oublis.

Obtenir l’appui des utilisateurs

Il est essentiel d’obtenir l’appui des utilisateurs pour éviter les frictions et s’assurer de l’engagement des employés dans le port de la balise. Il est recommandé d’organiser des rencontres d’échange avec vos employés afin de présenter le fonctionnement de la balise. L’objectif de la balise est avant tout de les protéger au niveau de la santé, mais également de prévenir un arrêt de travail causé par une obligation d’isoler toute l’entreprise.

Ainsi, que ce soit pour protéger l’employé ou l’employeur, la balise de distanciation physique demeure une option à considérer. Tout le processus d’implantation est fait dans le respect des lois en place. Il est possible et essentiel que l’employeur protège de façon optimale ses employés tout en respectant leur vie privée. Contactez nos représentants pour en savoir davantage.

En savoir plus sur le Kencee U2